Nostri vignerons

L’irlandais Gavin Crisfield a traversé la mer d’Irlande, puis la Manche après 10 ans de sommellerie à Londres dans les meilleurs restaurants. Après une formation d’oenologue, il a longtemps vinifié en tant que salarié dans un domaine languedocien réputé, pour enfin prendre son indépendance en 2009, sur quelques hectares soigneusement choisis à Saint Privat, en Appellation Languedoc – Terrasses du Larzac, baptisés LA TRAVERSEE. Sur moins de 5 hectares, les 4 cépages qualitatifs traditionnels de la région cinsault, carignan, grenache,syrah sont menés en agriculture biologique sur 4 sols différents schistes, grès, basalte, argilo-calcaire

Le Domaine du Collier a été créé en 1999 par Antoine Foucault et Caroline Boireau. S’étendant sur la commune de Brézé, les vignes d’Antoine et Caroline occupent 6 ha environ. La plus grande partie du domaine est en chenin pour le vin blanc et l’autre partie en cabernet franc pour les rouges. Le travail de la vigne s’effectue en bio, sans produit de traitement chimique engrais ou désherbant, avec un travail des sols et des labours qui fait descendre les racines de la vigne jusque dans la roche de tuffeau. Les vendanges sont manuelles et la vinification se fait en barrique durant deux à trois ans en cave .C’est seulement lorsque le vin en a décidé que celui ci est mis en bouteille et qu’il peut enfin être dégusté.

En 2022, ce sont quatre amis (Vincent Ruiz, Franck Balthazard, Miguel Sarzier, et Rapahel Bennour) qui reprennent graduellement le domaine du regretté Dominique Belluard en coordination avec sa famille, constituant une aventure collective. Afin de poursuivre dans la continuité de cet illustre vigneron, ils produisent des vins de terroir à partir de raisins cultivés dans le respect de l’environnement. Le domaine est constitué de neuf hectares et demi de vignes, très majoritairement du gringet (à 90%), mais également de l’altesse et la mondeuse.

Le Domaine Dugerdil Dardagny s’adresse aux générations présentes et futures. L’œnologue Sophie Dugerdil appréhende la nature avec respect, préservant et soignant sa terre mise au défi des saisons et du temps qui passe. Une perspective réjouissante pour les palais en quête de découvertes inédites et amateurs de vins de qualité.

Audacieux pari que cette installation à quelques encablures du grand vignoble bordelais dans l’appellation des côtes du Marmandais ! Elian Da Ros, après avoir fait ses classes en Alsace aux côtés de Zind Humbrecht, est revenu dans sa région natale et a repris le vignoble de son père, augmenté progressivement la superficie du domaine pour englober les plus beaux terroirs de Cocumont. Son vignoble est planté des principaux cépages présents en Bordelais : merlot, cabernet, sauvignon et cabernet franc qui apportent un réel équilibre, traités en assemblabe avec un cépage indigène “l’abouriou” qu’il assimile à un gamay du Sud-Ouest. Chaque parcelle est cultivée en bio-dynamie, récoltée et vinifiée séparément et ensuite assemblée dans les différentes cuvées. Il produit des vins pleins d’identité, où le terroir et les cépages autochtones sont mis en valeur. Sa première vendange date de 1998. Pionnier dans le renouveau du Côtes-du-Marmandais, il a montré que cette région pouvait produire de grands vins.

Éric Bordelet a commencé sa carrière à Paris en restauration. Il a gravi les échelons, jusqu’à devenir sommelier au restaurant “L’Arpège”. En 1992, il décide de retourner à ses racines familiales à Charchigné, en Mayenne. De ses propres mains, il crée une entreprise cidricole avec pour philosophie de construire un assemblage du patrimoine végétal (variétés) local et unique basé sur la biodynamie et le respect biologique des terres. Il cultive une trentaine de variétés de pommes à cidre et une vingtaine de variétés de poires à poiré sur 30 hectares. Il pratique la méthode ancestrale avec une fermentation naturelle en cuve. Sa réussite s’est fondée sur ses compétences gustatives, ses expériences et son approche instinctive du métier. Le succès d’Éric, à ce jour, témoigne de son travail et de son engagement, il est connu internationalement et reconnu comme le producteur de cidre le plus avant-gardiste.

Le domaine Etienne Seignovert est un jeune projet viticole né en 2020. Implanté sur la ferme des Chapeliers, située dans la vallée du Doux à Saint-Barthélemy-le-Plain, le domaine repose sur la reprise de vignes en fermage, de nouvelles plantations ainsi qu’un petit négoce en collaboration avec d’autres producteurs. Étienne Seignovert a une approche agroécologique qui vise à recréer une ferme traditionnelle ardéchoise en intégrant polyculture et agroforesterie. Il privilégie des pratiques respectueuses de la biodiversité, limitant les traitements chimiques et favorisant les interactions entre faune et flore. En cave, les vendanges sont manuelles et la vinification minimaliste, avec de faibles doses de soufre, pour préserver l’authenticité du terroir. Concernant les étiquettes des vins, elles sont le fruit d’une collaboration artistique entre Etienne et les illustrateurs Marc et Norent, qui se sont inspirés de l’univers fantastique et de l’animation japonaise pour créer des visuels uniques, imprégnés de l’atmosphère du domaine.

François Villard débute son parcours comme cuisinier. Il suit une formation de sommellerie à Tain-l’Hermitage, puis un brevet “viti-œno” à Mâcon entre 1987 et 1988. Il achète sa première vigne en 1988, fait un stage chez Yves Cuilleron, agrandit petit à petit le domaine, sept à huit hectares en 1990, 12 en 2005. Il achète des vignes à Saint-Péray en 2006, en prend d’autres en fermage, initie un négoce d’achats de raisins ou de vins, participe avec ses compères Pierre Gaillard et Yves Cuilleron à la création des Vins de Vienne. Il est aujourd’hui présent dans toute la vallée du Rhône avec une quarantaine d’hectares.

8 hectares sur “Jurassic Parc”, en Biodynamie, sur des terroirs riches et variés travaillés avec un soin extrême sur le mode parcellaire et ce, jusqu’en vinification. On comprend mieux dès lors le nombre impressionnant de cuvées, toutes avec une signature propre, une singularité qui force le respect et qui en font une des productions les plus élégantes, n’ayons pas peur de le dire, de France.

Le domaine Geschickt c’est Fred, Arnaud et Aurélie qu itravaillent des vignes en biodynamie depuis 1998. situé sur la commune d’Ammerschwihr à coté de Colmar, ils possedent des vignes sur Kaefferkopf et Wineck-Schlossberg. les vins sont vinifiés de la manière la plus naturel avec peu ou pas de souffre à la mise en bouteille.

Le Domaine Gramenon est né en 1979 sur les hauteurs de Montbrison-sur-Lez. C’est avec 12 hectares de vignes, dans le Nord du Rhône Sud, que Philippe Laurent et Michèle Aubéry démarrent leur aventure. Aujourd’hui, c’est Maxime leur fils qui tient les rênes du domaine. Le domaine fait aujourd’hui 26 hectares et est considéré comme l’un des meilleurs de la Vallée du Rhône.

Le Domaine Guiberteau, incarné par Romain depuis 1996, est situé au cœur du Val de Loire. Le domaine a d’abord été implanté à Saint-Just-sur-Dive et s’étend maintenant sur Montreuil-Bellay et Brézé, avec un peu plus de 9 hectares plantés en Cabernet Franc et Chenin. Le vignoble totalise 17,15 hectares, avec des sols tantôt argilo-calcaires, tantôt d’argiles profondes. Ici, le maître mot semble être “na-tu-rel”, à la vigne comme en cave. Les sols sont enherbés naturellement et les molécules de synthèse sont proscrites. Seuls le soufre, le cuivre et les décoctions de plantes ont droit de cité. Les vignes ont entre 5 et plus de 80 ans. La vinification est également naturelle, sans adjonction de levures, d’enzymes ou de produits stabilisants. Les vins macèrent en cuves (pour les rouges) et finissent leurs fermentations et élevages en barriques (pour les rouges et blancs). Seul le minimum de soufre nécessaire est incorporé. Le Domaine Guiberteau fait office de référence parmi les grandes productions viticoles ligériennes. Il produit des vins d’appellation Saumur depuis l’installation de la famille Guiberteau en 1934.

13 ha en rive gauche du Beuvron dans la commune de Chitenay réparti en deux terroirs isolés: Sur le plateau de La Bodice, sables sur argile à silex privilégiant les sauvignons et les chardonnays. Sur le lieu-dit Les Ardilles, un terroir plus argileux pour les pinots noirs et gamays. En Loire Hervé Villemade fait désormais partie des précurseurs-adeptes d’un travail viticole exigeant et des vinifications douces.